Pratiques religieuses en temps de pandémie : exemples extra-européens

Religious practises in times of pandemic: examples from outside of Europe

RESUME /ABSTRACT

A travers plusieurs exemples de démonstrations religieuses et rituels décrits dans la presse depuis 2020 à l’occasion de la pandémie de Covid-19, nous verrons dans cet article comment la religion et les rites peuvent intervenir comme des moyens de lutte contre l’infection, et ainsi en tenir compte pour une meilleure prise en charge des patients et une meilleure acceptation des mesures sanitaires mises en place par les scientifiques et les gouvernements.

Through several examples of religious and ritual demonstrations described in the press since 2020 during Covid-19 pandemic, we will see in this article how religion and rituals can intervene for fighting the infection, and thus take it into account for a better management of patients and a better acceptance of sanitary measures defined by scientists and governments.

L’épidémie de Covid-19 qui frappe le monde entier depuis le premier trimestre 2020 a rapidement plongé les sociétés dans un véritable chaos : nouveau virus, méconnaissance des symptômes, absence de traitement et de mesures codifiées à appliquer dans une telle situation, prise de mesures désorganisées pour lutter contre la propagation virale. A l’instar de ce qui a pu être observé lors d’épidémies plus anciennes, notamment lors des épidémies de peste, nous avons pu constater le polymorphisme des moyens de lutte contre les épidémies. L’homme a ainsi su puiser dans plusieurs champs de ressources pour contrer la propagation virale, en mêlant savoirs scientifiques (masques, tenues de protection, désinfection), mais également savoirs traditionnels (notamment utilisation de certains traitements), ainsi que des éléments magiques et religieux. Comme pour d’autres épidémies, les sociétés ont été marquées par la disparition de certains rites traditionnels en raison des mesures sanitaires parfois strictes, et ont dû s’adapter et se réinventer. Les rites sont un ensemble codifié d’actes, ayant une efficacité matérielle, sociale, politique et symbolique. Ils sont au cœur du lien social.

Nous avons choisi de nous intéresser à certaines pratiques religieuses qui ont pu être observées dans les débuts de la pandémie de Covid-19, en étudiant les articles de différents médias grand public en ligne. Notre objectif n’est pas d’être exhaustif, mais de recueillir quelques exemples à travers le monde, pour souligner l’importance de ces croyances, rites et pratiques quelle que soit la zone géographique observée et la place de la médecine dans la société. Le second objectif est également de démontrer la nécessité de ces rites, en observant la rapidité de l’adaptation humaine pour les réinventer et les concilier avec les mesures sanitaires restrictives en place.

Pour comprendre l’importance de ces manifestations religieuses, il faut d’abord remarquer que pour certains individus, la pandémie actuelle trouve, au moins partiellement, une origine divine. Cette quête de sens dans la genèse de l’épidémie et ce retour vers le religieux concernent également des sociétés dans lesquelles la médecine et les sciences occupent une place prédominante. Ce nouveau virus a en effet prouvé les limites d’une médecine que l’on pouvait s’abandonner à croire omnipotente. La pandémie est parfois expliquée comme une « punition divine », notamment contre certaines pratiques jugées immorales. Cette idée est présente dans plusieurs discours à travers le monde : nous pouvons citer en Afrique l’intervention en mars 2020 d’une ministre du Zimbabwe, Oppah Muchinguri, qui atteste que « le coronavirus est l’œuvre de Dieu qui punit les pays qui nous ont imposé des sanctions » [1], ou encore l’évocation en Iran par Haei al-Modarresi, universitaire et leader chiite irakien, d’un « acte d’Allah » pour punir les chinois de leurs actions contre les musulmans. [2] Au Bénin, c’est l’action de l’homme contre la nature qui serait responsable pour certains de l’épidémie, idée notamment partagée par certains adeptes du culte vaudou. [3,4] Cette croyance est également partagée par d’autres peuples, comme sur l’île de Mindanao aux Philippines. [5] En parallèle, certaines communautés spécifiques sont également visées à travers le monde, et notamment la communauté homosexuelle. Aux Etats-Unis, un pasteur, Steven Andrew, les accuse en mars 2020 (cyber église évangélique USA Christian Church), attestant que : « L'amour de Dieu montre qu'il est urgent de se repentir, car la Bible enseigne que les homosexuels perdent leur âme et que Dieu détruit les sociétés LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transgenres). Obéir à Dieu protège les États-Unis contre des maladies telles que le coronavirus ». [6] Un autre pasteur, Rick Wiles affirme que le coronavirus est « l’ange de la mort » envoyé par Dieu, notamment pour punir l’immoralité sexuelle. [7] Les mêmes accusations contre ces communautés sont notées dans d’autres pays et d’autres religions comme en Israël par un rabbin orthodoxe, Meir Mazuz, également en mars 2020, qui qualifie la marche des fiertés de « parade contre la nature » et pour qui le coronavirus est alors une vengeance de « celui qui a créé la nature ». Il justifie également l’atteinte de tous les pays « à l’exception des pays arabes, qui n’ont pas ce penchant diabolique ». [8] Au Sénégal, un imam, Arabi Niass, dénonce dans son sermon les autorités du pays accueillant des étrangers « faisant la promotion de l’homosexualité » et affirme que « cette maladie est une sanction divine pour le Sénégal et le monde entier ». [9]

Certaines pratiques religieuses ont parfois été rendues obligatoires en temps d’épidémie, avec l’inscription de rites et pratiques dans les règlements officiels, et la promesse de sanctions en cas de non-respect. Même en France, on peut souligner la présence de prières spécifiques et obligatoires, mêlées à des recommandations plus médicales et scientifiques dans de nombreux règlements de peste par exemple. [10,11] Des prières et messes publiques sont souvent faites à l’époque à la demande même des autorités publiques, malgré la constatation récurrente d’une accélération épidémique après ces regroupements, conduisant à la mise en place de certaines adaptations. [10] Des siècles plus tard, l’apparition d’une menace méconnue encourage le recours à ces moyens de lutte et de protection. De nombreuses organisations religieuses dans le monde ont appelé à la prière et au renforcement de la vie spirituelle dans la lutte contre l’épidémie de Covid-19 ; on peut alors rappeler l’appel à une journée interreligieuse de prière en mai 2020 par le Haut Comité pour la Fraternité humaine (mis en place en août 2019 à la suite de la déclaration d’Abu Dhabi par le pape François et le grand imam d’Al-Azhar Ahmad al-Tayeb), avec le soutien du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. [12] Cette intensification de la pratique religieuse et de la prière a été constatée dans le monde entier. Cela a pu être évalué notamment par l’augmentation très nette et inédite des recherches sur Google concernant la prière, particulièrement durant les premiers mois de l’épidémie, à partir du 11 mars 2020 (date de la déclaration de l’OMS du stade de pandémie, et atteinte d’un grand nombre de pays). [13] Dans la majorité des cas, la religion a été évaluée comme ayant un impact plutôt positif sur la crise (moral, soutien des mesures sanitaires ou de la campagne vaccinale), malgré quelques impacts négatifs notamment en début d’épidémie, dû à l’apparition de plusieurs foyers (clusters) à la suite de regroupements. [14,15]

Les réactions suscitées ont parfois pu se trouver en contradiction avec les restrictions sanitaires préconisées visant notamment à limiter les rassemblements, pourtant si importants dans de nombreux rituels religieux. On peut prendre l’exemple de la Tanzanie, où le pouvoir politique a encouragé la poursuite à l’identique des célébrations et manifestations religieuses. Le président de l’époque, John Magufuli, déclare alors : « Dieu se trouve dans ces lieux sacrés, alors le satanique coronavirus ne peut pas survivre ici. S’il entre, il brûle. C’est pour cela qu’il ne faut surtout pas vous inquiéter ». [16] Autre exemple en Inde, le gouvernement décide le maintien du rassemblement religieux Kumbha Mela réunissant des milliers de fidèles de confession hindouiste pour se baigner dans le Gange en 2021, alors que la seconde vague déferle sur le pays. [17] Au Bénin, certains religieux contestent les actions gouvernementales, comme le médecin et prêtre de Prince Vognon, qui affirme que « toute maladie est spirituelle avant d’être physique » et qu’il faut « d'abord une lutte spirituelle avant que les luttes physiques n'aient vraiment d'effets ». Il demande au pouvoir politique, occupé à mettre en place des restrictions sanitaires, de l’aide pour pouvoir accomplir les rituels ; il affirme « je suis médecin donc scientifique et si j’insiste sur le spirituel je sais le poids que cela a dans une maladie en général et une pandémie en particulier ». [18]

Dans d’autres pays, les rassemblements ont été limités mais cela n’a pas empêché de nouvelles démonstrations religieuses et pratiques pour lutter contre le fléau. En Birmanie, des moines bouddhistes ont survolé le pays en récitant des prières pour libérer le pays de l’épidémie. [19] Au Sri Lanka, un temple bouddhiste a également aspergé d’eau bénite l’île depuis des hélicoptères, et notamment la ville de Colombo. [20] La ministre de la santé du pays elle-même, Pavithra Wanniarachchi, a versé de l’eau bénite dans une rivière en novembre 2020 pour mettre fin à la pandémie. [21] Ces mêmes pratiques sont décrites en Amérique du Sud, au Panama, où une bénédiction aérienne a été réalisée par l’archevêque depuis un hélicoptère, tout comme en Bolivie, en Equateur ou au Brésil lors de la semaine sainte, afin d’atteindre les populations confinées. [22,23] Au Cameroun, l’Archevêque de Douala, Monseigneur Samuel Kleda, a placé en début d’épidémie le pays et la ville sous la protection de la Vierge Marie, défilant dans les rues de Douala en portant la statue de la vierge et en récitant des chapelets. [24,25] En Inde, fait isolé, un prêtre hindou est allé jusqu’au sacrifice humain en décapitant un homme dans un temple, suite à l’ordre donné en rêve par une déesse afin de mettre fin à la pandémie. [26]

Certains représentants du culte se sont également regroupés entre eux pour organiser des prières afin de lutter contre le fléau. Des centaines de moines bouddhistes se sont rassemblés en mars 2020 pour réciter en continu pendant sept jours le Ratana Sutta comme offrande spirituelle contre la pandémie de Covid-19, justifiant cela par l’efficacité antérieure de telles démonstrations ; le Bouddha lui-même l’aurait chanté dans la ville de Vaishali (1), la libérant ainsi de la famine et de la peste. [27]

Les démonstrations religieuses ne se limitent pas aux rassemblements publics et processions. Certains moyens de lutte ont nécessité un investissement personnel des adaptes. Au Bénin, même si les sacrifices ont été interdits en raison des restrictions sanitaires et notamment de l’interdiction des rassemblements, d’autres rituels traditionnels ont été encouragés, combinés à la médecine traditionnelle pour lutter contre l’épidémie : l’accomplissement par chacun d’un rituel est alors jugé nécessaire pour empêcher le virus de pénétrer au sein de sa maison. [3,4] Au Cameroun, certains représentants du culte ont adapté les pratiques ; un pasteur, chef de la paroisse du cinquantenaire EEC dans un quartier de Douala, annonce que malgré la suspension des rassemblements au sein des lieux de culte, la pratique du culte doit se poursuivre et profite des moyens de communication à distance « Nous avons aussi promis aux chrétiens de leur envoyer des messages chaque matin et chaque soir. Le carême se poursuit en famille. Nous organisons le service à distance » [28] Au Sri Lanka de nouveau, certains temples locaux ont récité des chants rituels tous les soirs au crépuscule, avec invitation à ouvrir les fenêtres pour laisser les vibrations du chant du moine traverser l’air pour purifier l’espace intérieur. [27]

Enfin, certaines pratiques mêlent le religieux au magique. En Asie, on remarque la diffusion en masse d’Amabié (figure 1), yôkai ou divinité vénérée par certains japonais, reprise sous forme d’illustrations, ou encore répandue sous forme de statuette protectrice, et même adoptée comme mascotte par le ministère de la santé japonais. [29] Au Mexique, le président Lopez Obrador en mars 2020 présente aux médias plusieurs amulettes dites protectrices contre l’infection au coronavirus : il expose alors sa collection de talismans, mêlant images religieuses, billet et trèfle à six feuilles « Mon bouclier protecteur, c’est une image religieuse qui dit : Arrête-toi, ennemi, le cœur de Jésus est avec moi ! » [30]

Fig.1 « STOP ! Propagation de l’infection – COVID-19 », affiche du Ministère de la Santé, du Travail et du bien-être au Japon représentant le yōkai Amabie, 2020. Illustration disponible sur le site https://www.mhlw.go.jp
Fig.1   « STOP ! Propagation de l’infection – COVID-19 », affiche du Ministère de la Santé, du Travail et du bien-être au Japon représentant le yōkai Amabie, 2020. Illustration disponible sur le site https://www.mhlw.go.jp

Ce phénomène se retrouve également dans certains traitements, avec de vraies convictions ou par motivation financière. Au Sri Lanka par exemple, un homme auto-proclamé saint a annoncé avoir reçu de la déesse Kali (déesse de la destruction, de la transformation et de la préservation dans l’hindouisme), un traitement contre la Covid-19, à la fois curatif et préventif à base de miel et de muscade. Un premier engouement important de la population, atteignant même certains membres du gouvernement malgré le coût et les restrictions sanitaires en place (déplacements en masse de la population bravant les interdits pour acquérir le remède, encouragées par les médias pro-gouvernementaux) a vite laissé place à un rejet devant l’augmentation des cas malgré la prise pour certains du remède « miracle ». [21,31] Ces traitements « sacrés » sont parfois soutenus par le gouvernement, mais également par les médecins. On peut noter dans le même pays, la reconnaissance par un médecin, président du syndicat de la Government Medical Officers’ Association (GMOA), de l’efficacité scientifique de certaines pratiques religieuses, comme le pirit (chant rituel bouddhiste), mais aussi le pirit pæn, eau bénie pendant le chant. Ce dernier affirme que des études ont prouvé des changements moléculaires engendrés par le chant, rendant cette eau bénéfique pour la santé humaine. [32] D’autres pays ont pu mêler thérapeutique et religion, on peut encore citer au Cameroun les remèdes de l’Archevêque de Douala qui, après avoir placé le pays sous la protection de la Vierge Marie, a proposé deux traitements à base de plantes, dont l’ADSAK Covid, acronyme de « Archidiocèse de Douala et Monseigneur Samuel Kleda contre le coronavirus », nom choisi pour traduire « une sorte de dynamique » derrière le remède selon ses dires. [25] Il est même soutenu par le ministre de la santé, et affirme traiter « grâce aux plantes et avec l’intercession de la Vierge Marie ». [33] En Haïti, ce sont les temples vaudou qui se proposent de remplacer les cliniques, en installant les patients atteints par le virus dans les djèvo, lieux sacrés. Euvonie Georges Auguste, responsable de la Confédération Nationale des Vaudouisants haïtiens justifie cela en déclarant que « le système de santé n’est pas en mesure de répondre au défi de la pandémie » ; les prêtres prennent donc soin des malades, et utilisent leurs propres remèdes pour faciliter la guérison. [34,35]

Les différentes religions extra-européennes apportent plusieurs justifications à l’arrivée du Covid-19, dont l’impureté des hommes et le non-respect d’interdits, qui sont à l’origine d’une justice surnaturelle sur ceux qui ont pêché. Cette justice est alors traduite sous forme de pandémie. Un moyen de lutte contre l’infection peut ainsi se trouver une pratique religieuse assidue, ou encore l’accomplissement attentif de rituels déjà éprouvés, voire de nouveaux rituels spécialement dédiés. Ces pratiques ont été constatées autant dans la religion chrétienne dans un contexte extra-européen, que dans les religions traditionnelles, aussi bien en Extrême-Orient qu’en Afrique subsaharienne. Etudier ces différentes manifestations à travers des articles de presse nous permet de constater aussi bien la diversité de ces pratiques que leur universalité. S’intéresser à ces pratiques semble essentiel pour comprendre certaines réactions humaines face aux adaptations sanitaires, parfois les réticences. Rechercher ces pratiques culturelles et rituelles permet alors de les analyser et de chercher leur symbolique, pour trouver un compromis avec les populations dans le but d’obtenir une meilleure adhésion, et ainsi lutter plus efficacement contre les épidémies. 

Notes

1. Ville ancienne de l’actuel Bihar, état de l’est de l’Inde. Cette ville est désormais un site archéologique.

Bibliographie

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[2]      "Iraqi Islamic Scholar Hadi Al-Modarresi, Prior to Being Infected with Coronavirus: The Virus Is a Divine Punishment against the Chinese", MEMRI, 28 fev. 2020. [Online]. Available : https://www.memri.org/tv/qom-iraqi-scholar-hadi-modarresi-coronavirus-divine-punishment-chinese-mock-islam (consulté le : 26 mars 2023)

[3]      "L’art vaudou : une solution contre le coronavirus ?", AMINA, 2020. [Online]. Available : https://www.amina-mag.com/lart-vaudou-une-solution-contre-le-coronavirus/ (consulté le : 26 mars 2023)

[4]      "Au Bénin, les adeptes du vaudou ont leur explication du coronavirus.", Le Monde, 8 avr. 2020. [Online]. Available : https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/04/08/au-benin-les-adeptes-du-vaudou-ont-leur-explication-du-coronavirus_6036034_3212.html (consulté le : 23 mars 2023)

[5]      "Why the Indigenous Peoples of Mindanao Are Invoking the Spirits for Protection Against COVID-19", Esquiremag.ph, 1 avr. 2020. [Online]. Available : https://www.esquiremag.ph/long-reads/features/indigenous-peoples-mindanao-covid-19-a00202-20200401-lfrm (consulté le : 27 mars 2023)

[6]  Mantyla K, "E.W. Jackson: « The Homovirus » Is Destroying the American    Family", Right Wing Watch, 5 mars 2020. [Online]. Available: https://www.rightwingwatch.org/post/e-w-jackson-the-homovirus-is-destroying-the-american-family/ (consulté le 26 mars 2023)

[7]      Brown L, "Evangelical pastor claims coronavirus is God’s « death angel » to « purge a lot of sin »", New York Post, 29 jan. 2020. [Online]. Available: https://nypost.com/2020/01/29/evangelical-pastor-claims-coronavirus-is-gods-death-angel-to-purge-a-lot-of-sin/(consulté le : 26 mars 2023)

[8]      "Un rabbin attribue l’épidémie de virus aux marches des fiertés", Times of Israel, 8 mars 2020. [Online]. Available : https://fr.timesofisrael.com/un-rabbin-attribue-lepidemie-de-virus-aux-marches-des-fiertes/ (consulté le : 26 mars 2023)

[9]      Thior B, "Imam Arabi Niass: « Le coronavirus est une sanction divine »", Senego, 6 mars 2020. [Online] Available: https://senego.com/imam-arabi-niass-le-coronavirus-est-une-sanction-divine_1054286.html (consulté le : 26 mars 2023)

[10]    Biraben J-N, Les hommes et la peste en France et dans les pays européens et méditerranéens. Mouton. Vol. 2. Les hommes face à la peste. Paris; 1976. p. 63-84.

[11]     [Arrest de la cour de parlement tenant la chambre des vacations contenant le reglement sur le fait de la peste]. (1629). C909-1, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille, France.  

[12] Guterres A, "In difficult times, we must stand together for peace, humanity & solidarity. I join His Holiness Pope Francis (@Pontifex) and the Grand Imam of Al Azhar Sheikh Ahmed Al Tayeb in their support for the Prayer for Humanity this 14 May – a moment for reflection, hope, and faith." Twitter, 2020. [Online]. Available: https://twitter.com/antonioguterres/status/1256960468452814848 (consulté le : 10 mars 2023)

[13] Bentzen J, "In crisis, we pray: Religiosity and the COVID-19 pandemic", Journal of Economic Behavior & Organization. dec 2021;192:541‑83. doi: 10.1016/j.jebo.2021.10.014

[14] Lee M, Lim H, Xavier MS, Lee EY, “A Divine Infection”: A Systematic Review on the Roles of Religious Communities During the Early Stage of COVID-19", J Relig Health. Août 2022;61(1):866‑919. doi: 10.1007/s10943-021-01364-w

[15] Sisti LG, Buonsenso D, Moscato U, Costanzo G, Malorni W, "The Role of Religions in the COVID-19 Pandemic: A Narrative Review", IJERPH, janv. 2023;20(3):1691. doi: 10.3390/ijerph20031691

[16] "Fake news. Face à un virus “satanique”, le président tanzanien encourage à aller à l’église", Courrier international, 1 avr. 2020. [Online]. Available: https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/fake-news-face-un-virus-satanique-le-president-tanzanien-encourage-aller-leglise (consulté le : 11 mars 2023)

[17] Souček I, "We are (not) Different from the Others: Religious Responses to the COVID-19 Pandemic in Slovakia and India", J Relig Health, Avr. 2023;62(2):1449-1466. doi : 10.1007/s10943-023-01777-9  

[18] Issifou W, "abandon des rituels prescrits par le Fâ pour lutter contre le Covid-19 au Bénin", Daabaaru, Facebook, 29 avr. 2020. [Online]. Available:  https://www.facebook.com/daabaaru/photos/a.598692517134339/1164541153882803/ (consulté le : 16 avril 2023)

[19] "Bénédictions aériennes pour lutter contre le coronavirus", Le petit journal, 2 avr. 2020. [Online]. Available: https://lepetitjournal.com/birmanie/benedictions-aeriennes-pour-lutter-contre-le-coronavirus-277542?language=fr (consulté le : 10 mars 2023)

[20] "Coronavirus: un temple bouddhiste asperge Colombo d’eau bénite", AFP, Youtube, 28 mars 2020. [Online]. Available: https://www.youtube.com/watch?v=bqgG3iTzX0c (consulté le : 10 mars 2023)

[21] Defranoux L, "Covid : au Sri Lanka, une potion pas du tout magique", Libération, 25 jan. 2021. [Online]. Available: https://www.liberation.fr/planete/2021/01/25/covid-au-sri-lanka-une-potion-pas-du-tout-magique_1818353/ (consulté le : 18 avr. 2023)

[22] "Virus: l’archevêque du Panama embarque dans un hélicoptère pour une « bénédiction aérienne »", BFM TV, 6 avr. 2020. [Online]. Available: https://www.bfmtv.com/international/virus-l-archeveque-du-panama-embarque-dans-un-helicoptere-pour-une-benediction-aerienne_VN-202004060124.html (consulté le : 10 mars 2023)

[23] "Coronavirus : dans les airs, en voiture, sur écran… Pâques à l’épreuve de la pandémie", France 24, 10 avr. 2020. [Online]. Available: https://www.france24.com/fr/20200410-coronavirus-dans-les-airs-en-voiture-sur-%C3%A9cran-p%C3%A2ques-%C3%A0-l-%C3%A9preuve-de-la-pand%C3%A9mie (consulté le : 10 mars 2023)

[24] "Cameroun : L’Eglise face au Covid-19", Vatican News, 23 mars 2020. [Online]. Available: https://www.vaticannews.va/fr/afrique/news/2020-03/cameroun-l-eglise-face-au-covid-19.html (consulté le : 18 avr. 2023)

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[26] Lock S, "Hindu priest beheads man in human sacrifice at Indian temple in a bid to end coronavirus", The Sun, 30 mai 2020. [Online]. Available:  https://www.thesun.co.uk/news/11744780/hindu-priest-beheads-man-human-sacrifice-indian-temple-coronavirus/ (consulté le : 18 avr. 2023)

[27] Gajaweera N, Mahadev N, "Sonic Fields of Protection in Sri Lanka’s COVID-19 Pandemic", Asia Research Institute, NUS, 19 fév. 2021. [Online]. Available:  https://ari.nus.edu.sg/20331-76/ (consulté le : 18 avr. 2023)

[28] Ngo Ngouem P, "Cameroun. Coronavirus: comment les autorités religieuses s’organisent face à l’épidémie", Le 360 Afrique, 19 mars 2020. [Online]. Available: https://afrique.le360.ma/autres-pays/politique/2020/03/19/29866-cameroun-coronavirus-comment-les-autorites-religieuses-sorganisent-face-lepidemie-29866/ (consulté le : 18 avr. 2023)

[29] "Légende. La créature surnaturelle Amabié aidera-t-elle le Japon à venir à bout de l’épidémie ?", Courrier international, 20 mai 2020. [Online]. Available: https://www.courrierinternational.com/une/legende-la-creature-surnaturelle-amabie-aidera-t-elle-le-japon-venir-bout-de-lepidemie (consulté le : 10 mars 2023)

[30] Steels E, "Au Mexique, le président brandit des amulettes pour se protéger contre le coronavirus", Francetvinfo, 20 mars 2020. [Online]. Available: https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/au-mexique-le-president-brandit-des-amulettes-pour-se-proteger-contre-le-coronavirus_3853941.html (consulté le : 4 avr. 2023)

[31] "Au Sri Lanka, des foules se pressent pour un remède miracle contre le Covid-19", Ouest-France, 9 déc. 2020. [Online]. Available: https://www.ouest-france.fr/monde/sri-lanka/video-au-sri-lanka-des-foules-se-pressent-pour-un-remede-miracle-contre-le-covid-19-7079138 (consulté le : 18 avr. 2023)

[32] Rambukwella H, "Patriotic Science – The Corona Virus Pandemic, Nationalism, and Indigeneity", Witnessing Covid-19 in Sri Lanka, 15 avr. 2020. [Online]. Available: https://witnessingcovid19insrilanka.wordpress.com/2020/04/15/patriotic-science/ (consulté le : 18 avr. 2023)

[33] Bisu N, "Cameroun : le ministre de la Santé soutient un remède naturel au Covid mis au point par Mgr Kleda", media-presse.info, 29 mars 2021. [Online]. Available : https://www.medias-presse.info/cameroun-le-ministre-de-la-sante-soutient-un-remede-naturel-au-covid-mis-au-point-par-mgr-kleda/141279/ (consulté le : 18 avr. 2023)

[34] Germina PL, "Coronavirus : les hougans d’Haïti s’activent pour donner une réponse", Haiti 24, 12 avr. 2020. [Online]. Available: https://haiti24.net/coronavirus-les-hougans-dhaiti-sactivent-pour-donner-une-reponse/ (consulté le : 18 avr. 2023)

[35] Kline B, Sat B, "Coronavirus : le remède vaudou haïtien", franceinfo, Outre-mer la 1ère, 26 mai 2020. [Online]. Available:  https://la1ere.francetvinfo.fr/coronavirus-remede-vaudou-haitien-836432.html (consulté le : 18 avr. 2023)

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Fig. 1 :  L’élaboration de tortillas au foyer à partir de masa fraîche (maïs broyé), visible en arrière-plan, 2022. Photo de Morgan Jenatton
Fig. 1 : Croquis. Localisation de San Juan, le « centro poblado », un hameau du Sumapaz, territoire rural de 780 km2 appartenant à Bogota, capitale de la Colombie.
Tab.1 : Exemples de variations phoniques en quichua d'Imbabura et en quicha normalisé.
Fig.1 : Buffle solidement attaché à l’aide de cordes, prêt à être mis à mort
Fig. 1 :  Famille chibcha (Chamoreau 2020, adapté de Constenla Umaña 2012)
Fig. 1 : Entretien avec un griot traditionnel, 2020 © Gabriel II A-Avava Ndo
Fig. 1 : La commune de San Juan Cancuc et ses communautés
Fig 1 : Localisation des sites de Chengue, Pueblito et Ciudad Perdida dans l'Aire Tairona en Colombie

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